Horaires

La vente à la ferme est ouverte :
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Revue de presse

La presse parle de la Ferme Trubuil. Voici quels extraits d'articles qui nous ont été consacrés.

Le Parisien | le 19.07.2010

Toute la semaine, « le Parisien » vous invite à rencontrer les hommes et les femmes qui font l'agriculture dans l'Essonne. Aujourd'hui, dernier volet de la série avec Nathalie et Pierre, sur le plateau de Saclay. Impuissants n'est pas le mot, pessimistes non plus. Plutôt « réalistes et pragmatiques », résument Nathalie Trubuil, 32 ans, et Pierre Bot, 28 ans, agriculteurs près de Vauhallan, quand on évoque leur avenir sur le plateau de Saclay, visé par un grand plan d'urbanisation, l'un des projets les plus importants du Grand Paris . La famille Trubuil cultive le plateau de Saclay depuis les années 1930. Nathalie a suivi les pas de son père et de son grand-père, en s'y installant en 2008. La jeune femme est aujourd'hui locataire de 117 ha, et spécialisée dans la grande culture des céréales (blé, colza, maïs et féverole). La production est stockée dans son hangar de 2 200 m2. La majorité de ses récoltes est commercialisée au niveau local, excepté les fèves, exportées au Moyen-Orient. Depuis l'enfance, Nathalie en a vu passer, des projets d'urbanisation pour le plateau de Saclay. Mais ces derniers temps, elle a vu les choses avancer : « On voit des grues partout autour de nous aujourd'hui, l'horizon est vraiment en train de changer. » Idéalement situé à 25 km de Paris, le plateau de Saclay est convoité par l'Etat, qui veut y installer sa « Silicon Valley » à la française. Une opération d'intérêt national qui pourrait amener 30000 étudiants et environ 12000 chercheurs d'ici à 2019. Deux à trois hectares de champ en moins tous les ans Douze fermes restent en activité sur le plateau. Pourtant, tous les ans, Nathalie et son compagnon remarquent que deux à trois hectares de champ disparaissent, par-ci par-là : « Ça se réduit, mais personne ne s'en aperçoit », déplorent-ils. Et même si l'exploitation de Nathalie semble aujourd'hui épargnée par le projet d'aménagement, la jeune femme ne cache pas son hostilité. « Nous avons besoin de la recherche, explique l'agricultrice, mais pas sur de bonnes terres agricoles! Il faut construire en périphérie du plateau, là où la terre est mauvaise. » Pour elle, le plateau de Saclay est un vrai paradis, avec un climat idéal et l'un des meilleurs sols d'Europe. « Même avec une indemnité importante, jamais je ne retrouverais une terre comme ça. J'ai de très bons rendements et de la qualité. » Pour préparer l'avenir, le couple a commencé à se diversifier, en se lançant dans le maraîchage et l'élevage de poules. Ils vendent aujourd'hui légumes et œufs aux particuliers, directement à leur ferme.

Le Parisien | le 21.05.2010

Dans la nuit de samedi à dimanche, et jusqu'à lundi, la nature va prendre possession des Champs-Elysées, à Paris, dans le cadre de l'opération Nature capitale. Pendant deux jours, la plus belle avenue du monde va se transformer en un immense jardin représentant toutes les richesses végétales de France. Et c'est en Essonne, sur le plateau de Saclay, qu'une partie de ce jardin éphémère a été cultivée. Contactée par le syndicat des Jeunes agriculteurs, Nathalie Trubuil, 33 ans, a immédiatement accepté ce défi. « Le 29 octobre, ils sont venus m'expliquer qu'il n'y aurait pas seulement du blé mais que j'aurai 20 espèces à faire pousser sur les 150 qui seront sur les Champs-Elysées. » Blé, féveroles, lin, moutarde, colza, lupin… Pas moins de 3800 bacs d'environ 1 m2 ont ainsi été déposés le 20 février dans cette exploitation céréalière de 117 ha. « Ça a été un sacré boulot de tout décharger », se souvient cette jeune femme dynamique, qui parle avec passion de son métier. Après avoir été vendeuse en jardinerie, chef de rayon, négociatrice chez Dim, elle est revenue à ses premières amours, l'agriculture. « C'est un métier que j'adore. Petite, j'étais toujours derrière mon père à la ferme. Quand il m'a dit qu'il était fatigué, j'ai repris l'exploitation. Et pour rien au monde je ne regrette cette décision, c'est un métier fabuleux. On nourrit les gens, c'est du concret. D'ailleurs, j'ai envie de dire que je suis nourricière. » Pour Nathalie Trubuil, participer à cet événement, c'est l'occasion de partager sa passion avec le grand public. « Cela va permettre de redorer le blason de l'agriculture, montrer une autre image que celle des manifestations, et sensibiliser les gens au rôle que nous jouons. Sans nous, plus de nourriture, fini ces beaux paysages que nous entretenons, et puis nous représentons un secteur important de l'économie. » Et c'est également une « formidable aventure humaine ». « Depuis le début de l'opération, plus de 400 bénévoles sont venus m'aider. Ces jeunes agriculteurs viennent de toute la France. C'était super de pouvoir échanger sur nos pratiques, nos difficultés… Tout cela m'a pris beaucoup de temps, j'ai mis un peu de côté la ferme. Mais ça, je ne le ferai sans doute qu'une fois dans ma vie. J'ai hâte de voir le résultat. » A partir de ce soir, 78 semi-remorques vont défiler dans sa ferme de Saclay afin de charger les cultures. Certes, ces dernières n'ont pas poussé autant qu'espéré. « Malheureusement, c'est une année très froide, constate Nathalie Trubuil. Mais ça remet les pieds sur terre. La nature, on n'en fait pas ce que l'on veut, c'est elle qui nous domine.

France2.fr | le 25.05.2010

Un immense plateau végétal de 3 hectares a été déployé entre le rond-point des Champs-Elysées et l'Arc de triomphe, sur une longueur de 1,2 km. Des milliers de parcelles sont recouvertes de jardins et de forêts composés de fleurs, d'arbres, de fruits et de légumes de toutes sortes: plants de vigne ou de bananiers, parterre de choux...

Les animaux ne sont pas oubliés même si on ne le trouvera qu'en petit nombre. L'objectif étant de présenter des spéciments peu connu. Tel le "cul noir" limousin, une race ancienne de cochon dont le gras, dit-on, est recherché pour accompagner les plats des grands chefs.

Cette initiative, qui se veut une "oeuvre poétique", est signée d'un promoteur de l'"art de rue", Gad Weil. Ce dernier avait mis en scène il y a 20 ans la "Grande moisson", dont les Jeunes agriculteurs étaient déjà à l'initiative. Les Champs-Elysées avaient alors été transformés en un vaste champ de blé qui fut moissonnée devant des centaines de milliers de personnes. Un évènement qui a marqué les esprits.